Broutards le commerce est fluide dans son ensemble

Le commerce dans son ensemble est fluide, avec des éleveurs qui profitent de conditions climatiques favorables pour effectuer les travaux de fenaison et d’enrubannage. Cependant, les volumes disponibles à la vente restent modestes, en raison du rétrécissement du cheptel ces dernières années. La semaine a également été perturbée par le jour férié de la Pentecôte.

Les grandes structures d’engraissement ont besoin d’un flux régulier de bétail et doivent jongler entre une légère baisse des coûts de production liée à la diminution du prix des céréales, mais aussi à une pression sur les prix de la viande des jeunes bovins. Dans le centre du pays, le commerce est fluide, avec des niveaux tarifaires très confortables pour les broutards lourds et les taurillons herbés et vaccinés. Les exportations vers l’Italie et d’autres pays tiers soutiennent également le marché.

Les bons broutards ou taurillons charolais herbés pesant entre 400 et 450 kg se maintiennent autour de 3,65-3,70 € à Moulins-Engilbert et Châteaumeillant. Dans les catégories plus légères, les beaux broutards d’automne pesant entre 300 et 350 kg et vaccinés se négocient autour de 3,80 € à Cholet ou Châteaubriant. Les transactions sont également suivies pour les limousins vaccinés pesant entre 300 et 350 kg destinés à l’exportation vers l’Italie, mais la demande se tasse pour les sujets plus lourds. Les broutards vaccinés pesant entre 300 et 350 kg se situent autour de 3,90 €, tandis que les animaux de conformation U pesant entre 400 et 450 kg se tassent à 3,72 € sur le cadran d’Ussel.

En ce qui concerne les femelles, la demande est soutenue pour les bonnes laitonnes herbées, que ce soit pour l’exportation vers l’Italie ou pour le marché intérieur français. Les laitonnes charolaises pesant entre 300 et 350 kg sont à 3,37 € à Moulins-Engilbert, tandis que les limousines sont à 3,35 € à Ussel. Les femelles communes non vaccinées se vendent à des prix compris entre 500 et 750 € à Châteaubriant.